Évolution de l’acceptabilité sociale dans la prise de décisions des gouvernements


Tous les gouvernements veulent éviter les controverses et les crises, et ce, d’autant plus qu’une perception négative peut rapidement devenir une réalité pour l’électorat. Pendant longtemps, les instances gouvernementales n’ont pratiquement pas été interpellées par les citoyens, aux yeux de qui elles avaient les compétences, l’autorité et la légitimité pour décider du bien-fondé des politiques, des programmes ou des projets. Force est de constater que les choses ont changé.

 

Les règles du jeu ont changé

  • L’univers médiatique est complètement différent d’il y a 20 ans, ne serait-ce qu’en raison de la transmission de l’information en continu et de la croissance fulgurante des réseaux sociaux.

  • De plus en plus instruits et informés, les citoyens ont dorénavant accès à des connaissances et des savoirs qui ont été longtemps détenus par les experts.

  • Les groupes de pression disposent désormais d’une force d’influence et d’une capacité de mobilisation sans précédent de mouvements citoyens et d’opposition.

 

L’information et les messages circulant à la vitesse de l’éclair et exacerbant la rapidité de réaction des citoyens et des groupes, les instances gouvernementales n’ont d’autre choix que de s’adapter et de répondre avec célérité aux nouvelles exigences des réalités contemporaines. Parmi celles-ci, l’acceptabilité sociale demeure plus que jamais un incontournable qu’il vaut mieux ne pas ignorer ni prendre à la légère.

 

Tout comme pour l’opinion publique, avec elle, tout (ou presque) s’avère possible, mais sans elle, rien ne l’est, car la puissance des freins l’emporte sur celle de l’accélérateur, forçant inévitablement les gouvernements à abandonner, voire à reculer. Plusieurs d’entre eux ont appris et apprennent encore que les attentes des citoyens sont beaucoup élevées que jadis : ils ne se contentent plus d’être des spectateurs passifs, refusent d’être tenus pour acquis et exigent d’être informés, écoutés… et considérés.

 

Facteurs de succès

Le dialogue, et non la confrontation, étant l’une des conditions essentielles de l’acceptabilité sociale, il faut impérativement que les gouvernements portent une attention particulière et soutenue aux relations avec les parties prenantes à leurs politiques, à leurs programmes ou à leurs projets.

 

Pour ce faire, il faut privilégier l’ouverture, la transparence, l’honnêteté intellectuelle et l’authenticité et fuir l’improvisation et les expédients; d’où l’importance primordiale de faire appel à des professionnels chevronnés et aguerris qui maîtrisent l’art exigeant de penser en dehors de la boîte pour concevoir des approches et des démarches d’acceptabilité sociale qui ne peuvent plus se concrétiser avec les moyens de communication traditionnels.

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